Un nombre record d’élections partielles en un mandat

La mort, les jeux de coulisse et des allégations de mensonges et de corruption se trouvent au coeur du plus grand nombre d’élections partielles organisées au Québec en plus de 30 ans.
L’élection partielle du 2 octobre dans la circonscription de Louis-Hébert, à Québec, sera la 15e tenue dans la province depuis l’élection du gouvernement libéral dirigé par Philippe Couillard en avril 2014.
En comparaison, le Parti libéral de l’Ontario dirigé par Kathleen Wynne n’a organisé que sept élections partielles depuis sa victoire en juin de la même année.
Au coût approximatif de 500 000 $ par scrutin, les élections partielles de ce mandat vont faire gonfler la facture totale à environ 8 millions, selon les données du Directeur général des élections du Québec.
Cette somme n’inclut pas les « allocations de transition » versées à certains politiciens démissionnaires.
Avant novembre 2015, les membres de l’Assemblée nationale qui quittaient leurs fonctions à mi-mandat étaient admissibles à cette allocation qui devait les aider durant leur processus de changement de carrière.
L’ex-ministre de l’Éducation Yves Bolduc, qui a rapidement perdu la confiance du premier ministre Philippe Couillard en début de mandat, a empoché 150 000 $. Son équipe — qui s’est retrouvée sans emploi après son départ — a pu se partager un autre montant de 150 000 $.